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RCP, le fardeau silencieux que portent les femmes

  • Photo du rédacteur: Laetitia
    Laetitia
  • 3 juin
  • 4 min de lecture

''Moi, j’appelle ça le RCP''. Dans un épisode de la série Valeria, Nerea lance un acronyme à la volée, comme une évidence surgie du fond des tripes, pour qualifier ce que ses trois amies autour de la table ressentent. Devant le silence interrogatif & les regards complices de Valeria, Lola & Carmen, Nerea poursuit : ''Responsabilités, Charge mentale, Plafond de verre. RCP''. Toutes acquiescent, comme si quelqu'un avait enfin mis un mot sur ce poids diffus qui façonnent leur quotidien.


Ce moment de fiction touche à une vérité bien réelle : les femmes jonglent avec un triple fardeau, souvent invisible, mais omniprésent. Mettre un nom dessus, c’est déjà desserrer l’étau. Le reconnaître, c’est commencer à s’en libérer.



Etre soi. S’aimer. Etre en paix. Avoir confiance. Profiter de l’instant présent. S’inspirer. Pour recevoir la Happy newsletter So Wonderflow, c’est par ici !



Identifiez votre RCP individuel


Avant toute chose, il est essentiel de faire le point & d'évaluer votre propre RCP. D’où vient votre fatigue ? Quels poids portez-vous sans en avoir toujours conscience ? Le RCP n’est pas abstrait ; il est vécu, intime, ancré. Interrogez-vous :


  • Quelles sont les responsabilités que vous assumez naturellement, sans jamais en discuter ?

  • À quoi pensez-vous constamment, même quand votre corps semble au repos ?

  • Quels freins entravent vos élans ? Manque de légitimité, peur du jugement, injonctions familiales ou sociétales ?


Mettre en lumière son propre RCP, c’est ouvrir un espace pour soi. C’est comprendre qu’on peut commencer à redistribuer les cartes.



R comme responsabilités familiales et sociales

On attend des femmes qu’elles soient maternantes, fiables, émotionnellement disponibles. Ce rôle implicite est si intégré qu’on en oublie parfois qu’il est une construction sociale. En France, selon l’INSEE, les femmes consacrent 1h30 de plus par jour que les hommes aux tâches domestiques & familiales. Ce n’est pas un détail : c’est une deuxième journée de travail, non rémunérée.


Léa, 35 ans, ingénieure, en couple, mère de deux enfants en école primaire, en a fait l’expérience jusqu’à l’épuisement. “Je portais tout : l’école, les repas, les vacances, les lessives, le boulot... Je n’avais plus de temps pour moi.” Un jour, elle a arrêté. Le week-end est devenu son sanctuaire. Elle a cessé d’anticiper, d’organiser, de prendre en charge. “J’ai retrouvé de l’air. J’ai recommencé à exister pour moi.”



C comme charge mentale : l'organisation invisible

La charge mentale, ce n’est pas seulement le faire. C’est également penser à faire. & penser pour les autres. Anticiper, planifier, coordonner, vérifier, en silence. Selon l’Ifop, 71 % des femmes se disent concernées par cette fatigue mentale diffuse.


C'est pourquoi, Sara, 40 ans, manager dans une ONG, a choisi de ritualiser le désencombrement : chaque dimanche soir, elle écrit tout ce qui occupe son esprit. Elle le partage ensuite avec son compagnon. Ensemble, ils redistribuent les tâches. “Je commence la semaine sans ce nuage flou au-dessus de ma tête.” Ce geste simple a transformé sa manière d’habiter ses journées.



P comme plafond de verre : les freins professionnels

Malgré les lois sur la parité, les inégalités persistent. Dans le privé, les hommes occupent encore les deux tiers des postes de cadres. Les biais inconscients, les interruptions de carrière liées à la maternité, la culture du présentéisme sont autant d’obstacles au développement professionnel des femmes.


Fatima, 28 ans, a monté son studio créatif après plusieurs refus d’incubateurs. Elle a constitué autour d’elle un “conseil de sororité” : trois amies entrepreneures qui s’épaulent, partagent des contacts, relisent les dossiers. “Ce réseau, c’est mon levier. Seule, j’aurais abandonné.”



Quand tout se superpose : le RCP

Responsabilités. Charge mentale. Plafond de verre. Aucun de ces éléments ne se vit isolément. Ils s’entrelacent, s’amplifient, saturent le corps & l’esprit. L’Insee, Ipsos, Ifop le confirment : 85 % des femmes ressentent une pression intense à la fois au travail & à la maison.


Claire, 45 ans, DRH en reconversion, parle d’un burn-out silencieux : “Je n’avais plus de désir, je fonctionnais en mode pilote automatique.” Grâce à un accompagnement, elle a redessiné ses priorités, retrouvé une boussole intérieure. “J’ai recommencé à choisir, au lieu de subir.”



Les astuces So Wonderflow pour commencer à reprendre le pouvoir

Le chemin de libération peut s’initier par de petits rituels simples, mais puissants :


  • Le scan intérieur quotidien : distinguer, sans jugement, ce qui relève de l’obligation ou du vrai désir.

  • Le Yes/No Board : faire un tableau clair, chaque semaine, pour affirmer ce à quoi vous dites oui, & surtout non.

  • La réciprocité : poser un principe intérieur de juste équilibre entre ce que vous donnez & ce que vous recevez.

  • La mini-tribu : créer un cercle de soutien qui partage les charges, les ressources, l’écoute.



Conclusion

Nous avançons plus légères quand le poids est partagé. Ce post n’est pas un constat amer : c’est un point de départ. Identifiez votre RCP. Osez en parler. Créez du soutien. & surtout, redéfinissez les règles du jeu, sans culpabilité ! Faites en sorte que le RCP ''Responsabilité - Charge mentale - Plafond de verre'' devienne le RCP ''Reconnaissance - Conscience - Pouvoir'' !


Vous pouvez réagir, raconter votre RCP, votre petit geste, votre stratégie personnelle, votre transformation. Ouvrons la discussion, c'est ensemble que nous ferons naître l'équilibre !



Laetitia



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